Engagements dans la vie versus désir de liberté. Nos situations personnelles sont des signes (ayat) nous indiquant le chemin de la connaissance de Dieu. En s’identifiant au corps subtil (notre champ magnétique) notre conscience n'est plus localisée dans l'espace et l’on peut comprendre ses problèmes du point de vue de l'autre personne. Ensuite, si on s'identifie avec le corps très subtil, c'est la conscience céleste qui prend la relève. Exercice pour bloquer les sens et tourner la conscience vers l’intérieur (shagal). Deux étapes des pratiques avec la lumière. Discerner entre la volonté personnelle et la volonté divine.
Début d’un séminaire de deux jours. Le but de la méditation est le réveil dans la vie. Pour y parvenir, il faut changer comme on pense de soi-même, aller au-delà de son identité matérielle, jusqu'à comprendre et embrasser notre identité cosmique et alors, notre lumière. Démontre des méthodes pour sentir le champ magnétique, l’aura, s’identifier avec tous les niveaux de notre être, et présente des moyens pour actualiser le potentiel dans notre personne.
Première session d’un séminaire sur l‘atteinte du but de la vie. L’image de soi-même et de ses problèmes sont centrales. La méditation nous donne l’expérience des dimensions cosmiques, intérieures, et péri-personnelles de notre être. En tournant à l’intérieur sans maîtrise on manque de contrôle (pensées et émotions). Alors, le yoga met l’accent sur maya, et le bouddhisme suggère de mettre des sentinelles aux portes de la perception. Pir Vilayat développe la seconde méthode en profondeur, ajoutant que, selon le Christ, il faut « être dans le monde mais pas du monde ». Il mentionne trois qualités – maîtrise, compassion, authenticité – et se concentre sur la maîtrise et la différence entre la volonté de l’égo et une volonté impersonnelle. Il conclut avec la question de qui est Dieu et la spiritualité de l’avenir.
Deuxième jour. On approfondit le thème du premier jour, les qualités latentes que nos problèmes personnels peuvent évoquer, et comment la méditation peut transformer notre être. Nous ne sommes pas victimes d’un destin immuable ; on peut renforcer ses qualités émergentes et participer dans la programmation cosmique. Pir Vilayat explique le samadhi et la méthode bouddhiste de mettre une sentinelle à la porte de la perception. On écoute de la musique, et on remonte à tous les niveaux de son être (Mithal, Jabarut, etc.). On crée le temple de son corps. Les problèmes ? Les crises peuvent conduire à la liberté. Ce n’est pas question de volonté mais des émotions et de se laisser bouleverser par la passion du céleste.
Deuxième jour. Dieu n’est pas autre que nous ; en tant que possibilité, Dieu devient une réalité en nous. Dans cette session on passe en revue le samadhi et les étapes qui y mènent. Pir Vilayat explique la différence entre le rishi et le derviche et raconte ses expériences avec les deux : l’un est hors du monde, en silence ; l’autre est dans le monde mais n’est pas du monde. Les paroles et les explications sont des obstacles ; le silence donne une énergie incroyable. Mais la voie soufie est d’être dans le monde. Il explique et guide des pratiques avec la lumière (lumière qui voit et l’intelligence lumineuse), le zikr et le zikr de la lumière. Ces idées sont illustrées par la musique.
Découvrir le réflexe de la couleur. Zikr : notre conscience s’élargit, se dilate, et puis la conscience de l’univers se focalise dans notre conscience. Choisissez comment vous voulez être. Vous prenez la relève sur l’auto-organisation de l'univers qui s'organise en vous. Se hisser au-dessus des conditions terrestres est un acte de volonté. Se libérer de ses dépendances. Participer à la vie et faire ce que la vie me demande de faire, en consacrant tout de même son coeur à son idéal du sublime. Applications du travail sur la lumière au zikr. Rencontrer son propre témoin céleste.
On ne peut pas développer une qualité par sa volonté. En étant à l'affût du sacré, les qualités émergent par elles-mêmes. On introduit le céleste dans le terrestre, même devant le pire des défis. Les exercices avec la lumière facilitent l'essor dans les sphères. Absorbez de la lumière en ouvrant les pores de votre peau et en se représentant la lumière des étoiles. Ensuite, s’identifier à l’aura et être la convergence de la lumière des étoiles. On peut accorder son aura grâce aux couleurs des chakras. Ce sont des exercices pour préparer la vie après la mort.
Nos problèmes en tant que notre participation au drame cosmique. S’identifier avec notre aura donne accès à la pensée de l'univers. Serment chevaleresque. La méditation vous rend sensible à la souffrance que vous avez créée chez d'autres. Rancune et culpabilité : entretenir en même temps l'orgueil de son héritage divin, et l'humilité de ce qu'on en a fait. Wazifa : portez votre attention vers les qualités qui frappent à la porte de votre conscience, désirant se manifester dans votre personnalité et voir comment on peut les actualiser. Comment pourriez-vous être si vous étiez comme vous pourriez être.
La connaissance est déjà présente en nous, sous la forme de l'intuition. Le logiciel derrière l'existentiel évolue. Liberté spirituelle. Unité : voir la ruche plutôt que les abeilles. Rumi et Shams. Danse des derviches. Le soufisme en particulier reconnaît trois directions : le maître, le prophète et le saint. Muhammad était considéré comme le prophète, mais les soufis suivaient la voie de la sainteté et Jésus est pour eux le prototype de la sainteté. Le message de Jésus, : une défaite peut s'avérer être une victoire. Musique : Hosanna de la messe en Si mineur de Bach.
Après-midi du premier jour. Ce qu’on voit, d'habitude, comme nos problèmes personnels sont en réalité des signes du plan divin. Ce n’est pas un destin inflexible. Nous pouvons participer dans ce plan lorsque, à travers la méditation, nous arrivons à voir ces problèmes du point de vue cosmique. Alors on peut agir, du libre arbitre, pour développer les qualités que ces problèmes évoquent.
La dernière session du séminaire continue le zikr de lumière et la transformation que cette pratique comporte. Se mettre en accordage d’un maître (fana fi sheikh) nous aide à arriver jusqu’à fana fi Allah (la conscience de Dieu). Le corps participe dans le zikr, comme le font les derviches de Konya, en tournant. La clé est l’expérience de Dieu, non pas la croyance. Comme ça, la spiritualité de l’avenir est libérée du fanatisme. Mais il faut aussi mettre continuellement en question son expérience. Pour s’éveiller et participer à l’éveil du cosmos il faut se secouer. Les vibrations de la musique et des wazaif (Haqq, Hu, Alim) nous aident. Le séminaire termine « en gloire » avec Bach.