Éveil dans la vie versus samadhi : volonté personnelle et volonté divine
- Titre
- Éveil dans la vie versus samadhi : volonté personnelle et volonté divine
- Date
- December 7, 2002
- Décennie
- Années 2000
- Séquence
- 2
- Ville, État/Pays
- Suresnes, FR
- Lieu
- Fazal Manzil
- Description
- Engagements dans la vie versus désir de liberté. Nos situations personnelles sont des signes (ayat) nous indiquant le chemin de la connaissance de Dieu. En s’identifiant au corps subtil (notre champ magnétique) notre conscience n'est plus localisée dans l'espace et l’on peut comprendre ses problèmes du point de vue de l'autre personne. Ensuite, si on s'identifie avec le corps très subtil, c'est la conscience céleste qui prend la relève. Exercice pour bloquer les sens et tourner la conscience vers l’intérieur (shagal). Deux étapes des pratiques avec la lumière. Discerner entre la volonté personnelle et la volonté divine.
- Sujet(s)
- Éveil
- pratique de la méditation
- musique
- personnalité
- Type d'événement
- Conférence publique / séminaire
- Médium
- Audio
- Transcription
- Taille
- 1:33:07
- Identifiant
- S02F2
- Format
- mp3
- Langue
- fr
- Équipe de numérisation
- Abad
- TajAli Keith
- Hadi Saint-Pierre
- Auteur(s)
- Pir Vilayat Inayat Khan
- Texte complet
-
[0:08] et donc quel est le rôle du renoncement dans l'activité. Evidemment, renoncer aux fruits de l'action, c'est ce qu'on trouve dans le yoga.
[0:27] Poursuivre quelque chose auquel on attache de l'importance, et une fois que l'on a accompli, il ne faut pas dormir sur ses lauriers il faut renoncer et c'est pour ça que le renoncement doit se faire à la fin de sa vie et pas au commencement, je ne sais pas si vous connaissez le film Samsara alors…
[1:00] Samoan enfin je vous le raconte, moi je ne l'ai pas vu. Non, je n'avais pas le temps; enfin on me l'a dit j'espère que vous avez peut-être mieux le décrire que moi, il est perdu en samadhi, les ongles très grands et puis il peut plus… il a perdu le contact avec le monde et puis à un moment donné il veut reprendre contact avec le monde, il se marie, il a un enfant, il trompe sa femme, et à un moment donné il veut retourner au monastère, et sa femme lui dit tu as une responsabilité, tu as un enfant.
[2:00] Alors il a commencé par le renoncement et puis il s'est engagé dans la vie. Alors dans la tradition indienne, il faut commencer par l'engagement et puis ensuite arriver à un renoncement. Alors ne renoncez pas si longtemps que vous avez des désirs. Quand ça vous est égal, alors ce n'est pas un sacrifice, c'est très facile. Alors on est libre. Seulement, évidemment, il y a des engagements que l’on fait et renoncer, on est en train de laisser tomber les gens.
[2:56] Tout est là. Compassion, et puis d'autre part, désir de liberté. Tout est là. C'est l'enjeu. Alors je n'ai pas de conseils à vous donner mais il faut connaître ce problème, mais c'est le renoncement dans sa pensée c'est à dire dans sa dépendance tout est dans la dépendance que ce soit… ça commence avec les drogues, les cigarettes etc, beaucoup de raison d'être dépendant, c'est là où,... c'est là le critère.
[3:48] À partir du moment où on a pu surmonter sa dépendance, et sa dépendance est toujours reliée à son égo, toujours. À partir de ce moment-là, alors on a renoncé naturellement, et c'est à ce moment-là que, cette puissance divine commence à apparaître, et pas avant.
[4:27] Donc ce n'est pas la peine de la rechercher, il faut s'y prendre beaucoup plus profondément.
[4:56] (interférence radio)
[5:11 ]Alors on va écouter ça cet après-midi, la différence entre Beethoven dans la neuvième symphonie, qui affirme ça, sa volonté guerrière… Il la dépasse d’ailleurs, mais enfin pour commencer, neuvième, huitième, septième, également, c’est toujours une volonté personnelle, puis alors Bach, alors ça, il a dépassé ça, Cosmique.
[5:53] (interférence radio). Alors, ça nous ouvre une perspective, mais je crois que j'ai… avant de continuer à parler, on va écouter un peu de musique, on a prévu quelque chose là. C'est Monteverdi c'est Monteverdi je crois que c'est là.
[6:33] Musique.
[8:55] Voilà. Alors j’ai parlé de l'attitude yoga, en ce qui concerne le maya, le monde n'est pas ce qu'on pense, je ne sais pas ce que je pense, les problèmes ne sont pas ce que je pense, etc. Alors c'est négatif. Mais qu'est-ce que c'est ? Alors ce n'est pas très satisfaisant de dire c'est pas ça. Il faudrait savoir ce que c'est, alors il y a un mot d'un soufi Jami, qui dit : « le monde est peut-être illusoire mais la vérité passe à travers. Elle transparaît à travers ce qui apparaît. » Alors, cela annonce le soufisme, l'attitude des soufis. Et je crois que justement le soufisme a un apport à faire dans les... disons dans la perspective que nous sommes en train de considérer. Elle est basée sur une sourate du Coran qui dit : « Dieu se fait connaître à travers des signaux, des signes », ayat des signes. Les signes dans le monde physique et dans votre psyché.
[10:50] Alors regardez autour de vous et puis vous allez bien reconnaître qu’il ya des signes, qui vous disent qu’en effet, c’est vraiment planifié d’une façon très intelligence. Évidemment, il y a beaucoup d'incongrus. On se demande pourquoi ça se passe comme ça, etc. C'est parce qu'on n’y comprend rien. Évidemment, c'est à cause de la limitation de notre pensée. Mais en fait, si vous regardez une fleur, par exemple, un cristal, un lever du soleil, si vous pouviez pénétrer dans la pensée des astronautes vous seriez absolument émerveillé, par ce qui transparaît dans l'existentiel d'une pensée, qu'on attribue à la pensée de Dieu. Alors Dieu se fait connaître par des signaux.
[12:27] Mais ce qui est intéressant c'est que ces signaux sont également dans notre psyché. C’est-à-dire que les qualités de notre psyché sont des signaux qui nous mettent sur la piste pour saisir, disons, l'archétype dont ce sont les exemplaires. Alors, un signal, ce sont, par exemple, on a vu les pas de l'ours dans la neige. On n'a pas vu l'ours, n'est-ce pas ? Mais si on suit les pas, on va peut-être, les marques dans la neige, on va peut-être, les traces, on va peut-être trouver l'ours. Alors donc Dieu reste, la pensée divine reste, disons, toujours à la limite, au-delà de la connaissance, elle ne peut jamais être l'objet de la connaissance, mais on peut suivre le cours, on appelle ça Tawil, on suit le cours pour essayer de… Alors voilà, on arrive à cette réalisation qui est à la base du soufisme. C'est que, … on ne peut jamais, Dieu ne peut jamais être l'objet de sa connaissance.
[14:13] Enfin Dieu se connaît éternellement, enfin c'est le langage du soufisme, Dieu se connaît éternellement dans les principes de son être, mais ajouté à cette connaissance principielle, il y a un deuxième mode de connaissance, par lequel Dieu se connaît par le fait de s'actualiser dans l'existentiel. C'est-à-dire que les principes maintenant sont actualisés et on peut même dire, du fait de la multiplication, de la diversification de l'unité, il s'ensuit une infinie variété de rapports entre les fragments, ce qui enrichit la connaissance totale, globale.
[15:19] Alors qui dit soufisme dit : « Dieu se connaît en s'actualisant en vous, en nous. »
[15:43] Et donc, il se connaît par la connaissance que nous avons de lui en nous.
[15:54] Dieu se connaît, dans son deuxième mode de connaissance, du fait de la connaissance que nous avons de Lui en nous. Ça c'est le soufisme. Compliqué. Alors, pas moyen d'être le sujet connaissant.
[16:34] Alors, au lieu de dire tout est illusion, Non, il y a un en effet des données qui nous mettent sur la piste mais pour ça il faut renverser, la notion que nous avons dans notre conscience comme le spectateur personnel, et faire entrer en jeu le spectateur sur-éminent, et ça vous le trouvez dans ce mot merveilleux de Najm Eddine Koubra, Il appelle ça le spectateur céleste. Le spectateur céleste. Alors, nous sommes en train de parler de transcendance. Qu'est-ce qu'on veut dire par le spectateur céleste ?
[17:44 ]Alors, c'est que nous vivons sur plusieurs étages, si vous voulez, plusieurs niveaux. Et normalement, on s'identifie au niveau le plus bas, c'est-à-dire on s'identifie avec son corps. Et si on s'identifie avec ce corps, on pense selon un mode de connaissance, un mode de pensée que les Tibétains appellent le mental grossier.
[18:25] Et les Tibétains distinguent trois niveaux, grossiers, subtils, très subtils. Alors ils disent « la pensée chevauche le vent » Le vent c'est l'énergie, le corps c'est l'énergie, c'est l'infrastructure. Et puis il y a la pensée qui chevauche l'infrastructure. Donc, le corps grossier, le corps physique, la pensée est grossière, enfin selon la définition des tibétains. C'est si l'on s'identifie avec son corps subtil que la pensée est subtile. Alors, quelle est la différence entre la pensée grossière et la pensée subtile? La pensée grossière pense en termes de causalité. J'ai fait cela, j'en souffre maintenant, c'est la causalité. Ce que tu sèmes, tu récoltes.
[19:54] La pensée grossière pense en catégories. Emmanuel Kant, catégorie. Ou ceci, ou cela. Pensez alors, corps subtil, si vous vous identifiez avec votre corps magnétique, Est-ce que vous pouvez faire ça, sentir comme autour d'un aimant, il y a un champ magnétique, une forme, vous sentez ce champ magnétique autour de votre corps. J'espère que vous pouvez le sentir. Surtout autour des bras, puis devant votre thorax, puis au-dessus de la tête et même derrière le dos, dans les omoplates. Maintenant, au départ, on pense que c’est une émanation du corps…
[21:19] Mais maintenant, selon des découvertes des recherches scientifiques, le champ magnétique est le gabarit selon lequel le corps est configuré. Donc c'est une réalité beaucoup plus primaire que celle du corps. Alors, la sentir comme émanation du corps, c'est le premier pas.
[22:01] Deuxième pas, s'identifier avec ce champ magnétique qu'on appelle le corps subtil.
[22:13] Et considérer le corps physique comme étant une formation à l'intérieur de ce corps. Est-ce que vous pouvez faire ça?
[23:05] Donc ça c’est vous. C’est vous. même dans (?) corps. D’ailleurs, après la mort ce, champ magnétique va continuer à être le support de la conscience. C'est peut-être la meilleure illustration, c'est l'homéopathie, du fait d'avoir transmué la matière. Dans les médicaments homéopathiques, il ne reste pas un atome des médicaments d'origine. Tout est transformé en charge électrique. Notre corps subtil est d'une part le gabarit mais d'autre part est le fruit de la transmutation des atomes, molécules, etc. Enfin des protons, par ce qu'on appelle l'ionisation, c'est-à-dire que les protons sont libérés de tout électron. Il ne reste plus, à la place de l'électron, il n'y a que des charges électriques.
[24:42] Alors, vous êtes pure énergie, pure énergie.
[24:53] C'est une sorte de prédiction de ce que commencera après la mort, une pure énergie. Et cette énergie est très complexe. Alors ce qui est la différence entre le corps grossier et le corps subtil, c'est qu’alors que le corps grossier a des frontières, n'est-ce pas ? Il y a une frontière, votre peau est une frontière. La pensée est catégorie, n'est-ce pas ? Fragmentation. Alors au niveau subtil, tout s'enchevêtre, comme les ondes radio, tout change s’enchevêtre.
[26:10] Par exemple, nous ne pourrions jamais être le spectateur des ondes radios. Il faut qu'elles soient réduites par notre appareil radio pour qu'on puisse y voir un sens.
[26:29] Alors quand on se tourne intérieurement, on ne peut pas saisir ce qui se passe. C'est beaucoup trop complexe, c'est-à-dire que tout est enchevêtré. C'est ce que le docteur David Bohm appelle l'état impliqué. Mais la réalité est la façon dont l'état impliqué se manifeste sur la surface. Alors c'est ce que nous, normalement, nous faisons l'expérience de ce qui se manifeste sur la surface. Par exemple, vous êtes en train de nager sur la surface de l'eau, d'un lac, et vous voyez des nénuphars. Alors vous voyez un nénuphar ici, un autre là, etc. Si vous nagez sous l'eau, vous allez voir que c'est un réseau de racines. Et alors à partir de là, vous pouvez remonter avec votre conscience, vous pouvez remonter à la surface et vous voyez que ce qui est sous-jacent, subliminal, se manifeste à la surface sous la forme de ces nénuphars.
[27:50] Ça c'est le corps subtil. Donc, ce qui fait que si vous tournez intérieurement, c'est-à-dire que vous faites fi du monde physique, Alors, votre conscience n'est plus, comment dirais-je, localisée dans l'espace, et il s'ensuit que vous pouvez vraiment translater votre conscience dans la conscience d'une autre personne. Se sentir comment être, comment pense cette personne, l'accordage émotionnel de cette personne, etc. Alors là, vous allez comprendre vos problèmes beaucoup mieux, parce qu'au lieu de considérer vos problèmes de votre point de vue, vous allez considérer le point de vue de l'autre personne, et finalement du monde entier. D'ailleurs le mot utilisé par Saint François d'Assise, qui est très pertinent, il dit « Je pensais observer le monde et c'est le monde qui m'observe ».
[29:21] Donc c’est ça voir du dedans. C'est le monde qui m'observe. Je ne suis pas le spectateur. C'est la conscience cosmique qui prend la relève sur ma conscience. Ça, c'est le corps subtil. Maintenant le corps très subtil, alors ça c'est l'aura, mais tous les niveaux de l'aura, peut-être la lumière physique de l'aura c'est pas le corps subtil, non, même, oui, non, c'est le corps grossier, mais il y a plusieurs niveaux de lumière, et ça, cet après-midi, nous allons travailler avec la lumière pour voir les différents niveaux de la lumière. Mais disons que, qu'est ce qu'on veut dire alors par le corps très subtil, le corps céleste, et la conscience, céleste ? C'est seulement quand on s'identifie avec son corps céleste que la conscience maintenant voit les choses du point de vue de l'ange. Sinon, on voit les choses du point de vue de l'homme. Alors comment voir les anges ? Quelle est leur perspective ?
[31:16] Je dois dire que, j’imagine que je crois que les anges doivent être choqués par notre façon de voir ordinaire. Choqués. Et puis se rendre compte à quel point c'est imbécile aussi je pense à, ne vous inquiétez pas on va terminer à temps. On termine à midi et demi, j'étais en train de… je faisais un pèlerinage dans les hautes montagnes dans les Himalayas et j'ai entendu parler d'un rishi qui était très haut dans une caverne. Mais c'était très dangereux de passer par la jungle. Il y avait des panthères qui vous attaquent, des ours, et puis des cobras, disons. Et même des éléphants qui ont été chassés. Alors normalement, un éléphant ne vous attaque pas, mais s'il a été attaqué, naturellement, il vous attaque. Alors il fallait venir en groupe. Alors, on était en groupe pour monter pour voir le rishi, et le voilà qui est assis en samadhi dans sa caverne, et tout d'un coup, tous ces gens entrent dans la caverne.
[32:45] Alors, normalement, un rishi est en silence, il ne parle pas.
[32:53] Et malgré tout, un des membres du groupe lui a demandé une question que je considère comme imbécile. Alors je le voyais qui essayait de descendre du sommet de sa pensée pour essayer d'entrer dans la pensée de cette personne. On s'est demandé comment est-ce qu'on peut penser pour demander une question pareille. Et en fait, nous pensons tous comme ce monsieur pensait. On ne s'en rend pas compte. Alors ça expliquait que l'ange doit avoir du mal à comprendre comment nous pensons. Et malgré tout, on peut arriver à un niveau, c'est-à-dire que si on s'identifie avec ce corps de lumière non physique, et ça on en fera des pratiques cet après-midi, alors c'est la conscience céleste qui prend la relève.
[34:27] Et alors partout autour de soi, on voit l’hypocrisie, la malhonnêteté, l'ego, la violence, la cruauté, le sacrilège. Ce qui fait l'ange, c'est le sens du sacré. Le secret repose sur le sacré.
[35:06] Le secret de Dieu repose sur le sacré. C'est ce que l'on cherche dans l'Église, le sacré. Et c'est l'accordage que vous communique le Christ. Quand vous pensez au Christ, ce qui vous touche profondément, c'est le sacré. Alors, le sacré, c'est ce qui n'a pas été pollué. Donc, alors peut-être la meilleure définition, enfin, disons, illustration que je puisse proposer pour l'ange, c'est quand je regarde dans les yeux d'un bébé. Mais pas tous les bébés, mais certains bébés, ah, c'est incroyable, la lumière qui passe à travers les yeux des bébés, incroyable.
[36:20] Je suis ébranlé jusque dans mon âme, parce que cela me rappelle quelque chose qu'on oublie très facilement. Et c'est un mot de Pir-o-Murshid Inayat Khan : « peut-on seulement passer par toutes les phases de l'existence sans vous perdre », sans vous perdre, et on se perd. On ne croit plus qu'à un certain niveau de son être, on fonctionne au niveau de l'ange, au niveau céleste. Cet aspect de sa personne est naturellement recouvert par beaucoup de voiles comme le disent les soufis.
[37:29] Alors, il faut dire que, évidemment, c'est la pureté, c'est l'état immaculé que représente la Vierge Marie… qui est malgré tout présente dans sa déformation dans notre psyché dans sa pollution dans notre psyché.
[38:04] C'est exactement comme la voix de Caruso peut être recouvrée, recouvrée dans les mauvais enregistrements du temps, par le fait de renverser la déformation. Donc on peut dire que, non pas à l'intérieur de notre personne, mais inhérente à toute notre psyché, se trouve l'état immaculé, c'est-à-dire l'état de l'ange, il est là. Mais il est très recouvert, on ne sait pas le retrouver. Mais la condition, c'est ce qui fait un enfant, c'est l'innocence. L'innocence.
[39:06] Alors vous allez dire, vous voulez dire qu'il faut être naïf, non, il faut être ingénu peut-être plutôt que naïf, mais pas, comment dirais-je, pas être diplomate, disons. D'être très fort comme la vérité vient de la voix des enfants, quelles qu'en soient les conséquences.
[39:37] Ingénu plutôt que naïf et en même temps sage, adulte en même temps qu’enfant, les deux en même temps.
[39:48] Et les grands êtres créateurs étaient, d'un côté un peu enfants, et d'autre part très adultes, même Beethoven, Bach même, enjoués, on va jouer à quelque chose de Bach, enjoués, avec un peu de toupet. Voilà, nous allons terminer maintenant. Il y a trois minutes pour... Je crois que c'est prévu maintenant. Merci.
[40:53] Alors c'est l'autre, il y a deux disques, alors c'est l'autre.
[40:55] Il y a deux CD, c'est jaune, c'est l'autre.Et c'est numéro 8. ...
[41:16] Musique.
[44:27] Merci. Voilà. Après déjeuner je crois que c'est Shah Nawaz et puis je reviendrai vers enfin à, résumé c'est ça, [On reprend à 14h30 avec Shah Nawaz] Je ne vous entends pas oui [14h30 avec Shah Nawaz et vous vous revenez après] Après non il faut que ce soit précis. Alors je viens à 15h30. J'aime la précision. Voilà, alors à tout à l'heure. Et bon appétit.
[46:00] … Nous avons beaucoup de choses à faire et puis demain, on aura encore demain. On va reprendre là où on était arrêté parce que j'avais pas choisi la musique, c'est de ma faute, mais je suis toujours tellement pressé. Alors, on va se remettre dans le diapason. D'abord il faut renverser la machine n'est ce pas normalement on est entraîné toujours plus loin toujours dans le temps n'est-ce pas? dans le processus du devenir alors pour ne pas se perdre dans cette course enchaînée, déchaînée, il faut faire l'inverse, renverser la machine. Alors il y a plusieurs méthodes que je pourrais vous, je pourrais préconiser, l'une serait d'écouter de la musique d'Arvo Pärt, que je n'ai pas là, je n'ai pas choisi peut-être demain, on a tellement de musique, je ne sais pas, on n'a pas assez de temps pour tout, qui s'appelle Tabula Rasa alors c'est un violon avec le piano, alors ça commence très vite, très vite très vite, puis ça va être plus lent puis alors vous allez vous rendre compte que si vous essayez de freiner vos pensées à un moment donné, ou elles ronchonnent. Elles n'aiment pas qu'on les bride comme ça. Alors, une sorte de cri du cœur, n'est-ce pas ? Et puis, il les ramène dans le silence et puis finalement, c'est...
[47:57] On arrive à la tranquillité. Je vous le conseille, c'est un morceau d'Arvo Pärt, si vous ne le connaissez pas, c'est le grand compositeur de notre temps. Maintenant, il y a un exercice que vous pouvez faire sans avoir de CD, c'est dans votre mental, pensée numéro 100 et puis à chaque étape, descendre de 7. Ça fait donc 93, et puis 86, et puis 79, etc. Alors, vous descendez par 7. Alors, on voit combien de temps ça prend pour le faire. Et puis, alors, on s'habitue, alors c'est pas la peine. Mais, alors, après, on fait moins 9 ou moins 8. Bref on renverse l'avancée du temps on ne peut pas s'obliger à être paisible et d'ailleurs je ne pense pas que ce soit désirable, non je crois qu’il faut trouver la paix dans l'action.
[49:38] La paix, sans tenir l'action en compte, c'est le samadhi. Alors, c'est évidemment ce qui est recherché par les ascètes yogis. On est assis dans une position figée, avec un asana, n'est-ce pas, et le mental est arrêté, il n'avance plus, il ne recule pas, il est vidé pour ainsi dire de son contenu, et alors on arrive à une sorte de super-conscience où on est, je ne sais pas si on peut dire perdu, mais on est de toute façon, unifié dans l'unité au-delà de la diversité. Alors, l'opposé de cela, ce serait ce qu'on fait normalement, c'est-à-dire, quand on a un problème, on veut savoir ce qu'il faut faire. Donc, l'action.
[51:06] Alors, on utilise les moyens du bord, qu'est-ce que je peux faire ? Et évidemment, on réagit plutôt que d'agir. De sorte qu'on n'a pas déclenché toutes les facultés de son être, parce qu'on a court-circuité. Et c'est là où la méditation vient pour nous permettre de mettre un tampon entre le défi du monde extérieur et ses ressources personnelles, ses qualités, afin de finalement voir ce qui est l'enjeu derrière le problème et agir en conséquence. Alors, entre parenthèses, pour ceux que ça peut intéresser, vous avez l'action, c'est-à-dire les glandes surrénales.
[52:19] Adrénaline un rapport avec la pensée faire quelque chose, n’est-ce pas, urgent, n’est-ce pas? ou alors, la glande pinéale samadhi, c'est pour ça qu'on tourne les yeux vers la tête vers le haut, le haut de la tête et qu'on tourne la langue on plie la langue contre le palais. Alors là, on n'est pas dans l'action non plus, on a suspendu l'action. Alors les soufis cherchent l'éveil dans la vie plutôt qu'au-delà de la vie. Donc on n'arrête pas la pensée dans son avancée, mais on l'oriente.
[53:30] Et comme le corps joue un rôle ici, au lieu d'être figé, le corps est en mouvement, et c'est la raison du zikr. Le corps est en mouvement, un mouvement très intéressant, parce que d'une part, c'est un mouvement circulaire qui représente la roue samsarique, et puis l'axe central, système nerveux, donc système circulatoire, enfin du sang, et puis système nerveux, l'axe vertical.
[54:12] Donc oui, il est bon de refuser de se laisser entraîner perpétuellement dans un mouvement, dans l'avancée de la pensée sans être ordonné, mais d'autre part on ne veut pas tout simplement que la pensée soit figée. Donc c'est ça qui est intéressant dans la méditation soufie, la pensée est un mouvement, mais un mouvement contrôlé, et le corps y participe, également la psyché, et d'ailleurs tous les niveaux de notre être. Ça c'est le zikr.
[55:12] Alors, une autre façon de trouver la paix, il y a encore deux façons de procéder. Une, c'est ce que je fais très souvent. Je pense au Bouddha qui est assis dans le milieu de la tempête et là où il est assis, tout était silencieux, tout était paisible. Alors, on a démontré qu'en effet, c'est effectif. Je suis allé voir un médecin parce que ma tension était un peu haute, pas très haute, mais enfin un peut-être 165, enfin 16,5 ou 17 sur 9, c'est pas très haut, mais à mon âge, dans ma quatrième jeunesse, c'est un peu quand même, un peu quand même. Alors, le docteur m'a dit, mais qu'est-ce que vous faites dans votre vie? Alors je dis, j'enseigne la méditation. Ah, vous changez. Mais alors, si vous voulez bien, asseyez-vous, méditez, puis on va mesurer votre tension après… dix minutes. La tension était descendue à cent vingt, c'est-à-dire douze, sur soixante-cinq, c'est-à-dire six et demi, dans dix minutes. Alors, il me demandait, à quoi vous avez médité ? J'ai dit, j'ai pensé au Bouddha. Enfin, je me suis mis dans la conscience du Bouddha qui était assis au milieu d'une tempête. Et là où il était assis, tout était calme. Alors, c'est une méthode, j'assure, c'est une méthode effective. Vous pouvez l’essayer, parce qu'on ne peut pas s'apaiser par sa volonté.
[57:37] Mais d'autre part, je pense que c'est quand même un échappatoire, ce n’est pas être dans la course. Je crois qu'il faut s'engager et quand même ne pas perdre le nord. Alors, c'est plus difficile. Alors, pour ça, je pense à, en fait, encore une fois, le Bouddha. Pour lui, la paix n'est pas une échappatoire. mais on peut affirmer la paix au milieu du désordre.
[58:27] Je pense par exemple à un groupe de personnes qui sont très tourmentées, etc., excitées, et voilà qu'un homme paisible entre dans la pièce, et les gens disent c'est merveilleux de voir un homme paisible et le soufi derviche je dis c'est merveilleux de voir la paix divine se manifester à travers cette personne, vous voyez point de vue différent. Voilà alors ce que je vous conseille ici c'est de, c'est ce qu'on peut appeler l'autosuggestion, vous imaginez que vous êtes, en train de enfin non pas vous imaginez mais vous, vous mettez dans un états d'accordage qu'on peut appeler l'état de rêverie c'est à dire que on ne dort pas, mais on n'est pas tout à fait éveillé, on est entre les deux, c'est-à-dire pour faire ça, il faut, c'est ce qu'on fait pour commencer à dormir d'ailleurs, il faut faire un recul vis à vis des soucis, journaliers. C'est comme si on disait, eh bien, pour l'instant, j'en ai assez. Je voudrais quand même une pause dans mes problèmes. Ne plus penser à mes problèmes. J'y reviendrai, mais pour l'instant, je ne veux plus penser à mes problèmes. C'est le sabbat, n'est-ce pas ? Une pause alors on peut tout imaginer ce qu'on veut c'est ça qui est extraordinaire nous avons la possibilité d'imaginer tout ce qu'on veut, alors vous imaginez que vous êtes en train de vous promener le long d'un lac, au milieu de la nuit, au clair de lune, et tout est paisible. Il y a un petit souffle de vent qui passe à travers la surface de l'eau.
[1:01:18] Alors, maintenant tournez votre attention sur votre personne, parce que vous faites partie de cette scène. Et vous allez vous apercevoir que maintenant la notion que vous avez de votre personne est plutôt, est très différente. Vous vous identifiez avec votre corps subtil, qui est en résonance avec la scène du monde environnant. Donc très paisible, sans que vous ayez essayé d'être paisible. Par le fait de la représentation imagée, donc, on appelle ça l'imagination créatrice. Maintenant, nous revenons à… oui, attendez, encore des démarches pour se tourner intérieurement. Dans le yoga, on place, non pas des sentinelles, mais vraiment des obstacles entre la conscience et le monde physique. Et voilà l'exercice vous pouvez le faire je l'ai beaucoup fait, naturellement, mais je pense qu'on peut faire mieux que ça mais enfin disons on peut commencer par là, alors si vous voulez bien le faire avec moi, vous tournez bon Bon, à l'inspire, non, vous tournez vos yeux vers le haut.
[1:03:41] Vous tournez votre langue, vous appuyez le bas de votre langue sur le palais… Maintenant vous placez les index sur les paupières mais il ne faut surtout pas appuyer sur la rétine. Et puis vous placez le quatrième ou cinquième doigt sur les lèvres. Et puis les doigts du milieu les doigts médians sur les narines mais vous n'appuyez pas et si vous voulez vous pouvez déjà mettre les pouces près des oreilles mais pour l'instant vous ne bouchez pas les oreilles parce qu'il faut m'entendre alors bon alors maintenant respirez, inspirez par les deux narines, Appuyez les deux narines… sur les deux narines avec vos doigts et vous retenez le souffle.
[1:05:01] Et expirez, vous enlevez vos doigts. Faites ça trois fois.
[1:05:42] Et vous enlevez vos mains, gardez les yeux fermés. Donc, du fait que la conscience qui est généralement tournée vers l'extérieur à travers les sens, est entravée par des obstacles, elle va se tourner intérieurement. Mais, comme je dis, vous ne pouvez pas être le spectateur de ce qui se passe intérieurement, mais vous allez voir le monde de l'intérieur, comme exactement ce matin comme on a vu les nénuphars en nageant sous l'eau à partir des racines.
[1:08:00] On s’est isolé… on s’est distancé du monde physique et cela peut aller jusqu'à se distancer de ses pensées, dans le silence intérieur. Mais comme je dis, ce n'est pas le but recherché pour s'éveiller dans la vie. Je ne vois pas pourquoi on est dans la vie et puis on fait fi de la vie, je ne vois pas quel sens ça peut avoir. Alors je préconise une autre méthode, alors évidemment il faudrait, c'est dans la série des exercices qu'on fait avec la lumière, avec lesquels on va travailler peut-être demain matin, alors ce que je préconise c'est ceci.
[1:09:06] Avec les yeux ouverts, quand vous inspirez, vous êtes conscient que vous absorbez la lumière de l'environnement. Vous ne percevez pas les objets, vous absorbez tout simplement la lumière.
[1:09:38] En fait, la rétine absorbe la lumière. On peut faire ça sciemment.
[1:09:51] Et si vous voulez alors si vous trouvez que c'est difficile avec les yeux ouverts, faites ça avec les yeux fermés fermez les yeux et vous imaginez que vous êtes en train de regarder dans un phare, une lumière fulgurante, et vous êtes absolument rempli de lumière, et vos yeux sont en train d'observer cette lumière. Mais en fait, c'est exact. Il s'ensuit que cette lumière passe à travers les nerfs optiques et renfloue la lumière, les photons donc, dans le cerveau. Alors donc après avoir inspiré ainsi vous retenez le souffle et c'est là où vous fermez les yeux, à moins qu'ils soient déjà fermés.
[1:11:15] Alors...si vous voulez pour être concret, vous représentez que vous avez beaucoup de lumière dans le cerveau, qui se construit, qui s'amoncelle dans le cerveau. Et quand vous expirez, alors ouvrez les yeux et vous projetez la lumière qui était dans votre cerveau à travers votre rétine, votre cornée. Elle passe donc par les nerfs optiques. Alors, vous ne percevez pas, vous êtes intensément concentré sur la lumière qui est projetée par votre regard.
[1:12:28] Donc à l'inspir, yeux ouverts, les yeux ouverts, vous absorbez la lumière de l'environnement. Vous ne voyez, vous ne percevez pas. À la rétention du souffle vous fermez les yeux et vous êtes conscient de la lumière qui s'est accumulée dans les cellules de votre cerveau c'est-à-dire les photons et vous ouvrez les yeux à l'expir et maintenant, encore une fois vous ne percevez pas, mais vous rayonnez de la lumière à travers les yeux.
[1:13:31] Alors, dans une deuxième démarche, quand vous retenez le souffle, vous tournez les yeux vers le haut, Vous retournez la langue, vous l’appuyez contre le palais. Et alors, à l'expir, vous faites passer l'intelligence à travers le regard. Non pas seulement la lumière, mais les soufis appellent ça la lumière intelligente.
[1:14:28] Il s'en suivra que, n'est-ce pas, l'intelligence ce n'est pas la même chose que la conscience. La conscience est passive. Alors, quand on inspire, quand on perçoit, la conscience est passive. Non, l'intelligence devient conscience, comme dit Pir-o-Murshid, mon père, quand elle se trouve en face d'un objet. Mais quand elle est dépourvue d'un objet, alors la conscience devient intelligence. Enfin, retourne à son fondement qui est intelligence. Alors disons que l'intelligence est inhérente à notre psyché et si longtemps tant qu'on compte sur l'acte de la conscience, elle n'agit pas. Mais à partir du moment où vous mettez l'acte de votre conscience en sourdine, alors à ce moment-là, l'intelligence prend la relève, commence à s'éveiller, c'est ce qu'on appelle l'éveil. Mais alors, au lieu de percevoir, le regard découvre ce qui transparaît à travers ce qui apparaît. Par exemple, vous voyez le visage des gens plutôt que leur faciès.
[1:16:44] Parfois même l'aura d'une personne. Et alors pour ce qui concerne vos problèmes, vous voyez quel est l'enjeu derrière le problème, C'est ce qui transparaît à travers ce qui apparaît, et pas au niveau de la psyché, mais ça. L'intelligence chevauche le regard.
[1:17:38] Et en fait, ce n'est pas votre intelligence, c'est l'intelligence de l'univers, qui se sert de votre regard exactement comme une infrastructure. ...
[1:18:34] Donc voyez que ce sont là des méthodes qui vous permettent de ne pas vous laisser troubler par le désarroi des conditions existentielles, et cependant ne pas échapper à toute cette tourmente, mais la pénétrer avec l'intelligence inhérente à votre personne. C'est ça qu'on appelle l'éveil dans la vie.
[1:19:23] Maintenant, ça a des conséquences dans le domaine de la psychologie. Parce que l'on voit de quelle manière la représentation qu'on se fait de ces problèmes, fait appel à des émotions, Frustration désolation, désespoir…
[1:20:06] Parfois, satisfaction personnelle, mais toujours émotion personnelle, et cette émotion, donc, vous maintient dans votre conscience, le sens de votre identité personnelle, la dimension de votre identité personnelle. Alors je vous dis ce matin vous êtes l'objet: dans la méditation vous êtes l'objet de votre connaissance, mais à condition, de ne pas vous limiter à la notion que vous vous faites de vous-même.
[1:21:10] Donc c'est parce qu'on a pratiqué l'extension de sa conscience, dans la dimension cosmique et parce qu'on s'est tourné intérieurement dans l'état subliminal et parce qu'on a transcendé son identité personnelle, que l'on arrive justement à se connaître.
[1:21:47] Et alors, évidemment, sa personne et ses problèmes, enfin ces situations, forment un tout, n'est-ce pas ? On ne peut pas diviser. Vous êtes, vous faites partie de vos circonstances. Donc ce n'est pas tout simplement connaître les circonstances, c'est se connaître dans les circonstances. Voilà, ça c'est l'éveil dans la vie plutôt que le samadhi.
[1:22:40] Bon, maintenant nous sommes peut-être mieux à même de discerner entre la volonté, l'acte de la volonté personnelle et la volonté divine, ce qu'on appelle divine.
[1:23:03] Alors j'avais annoncé ce matin que pour illustrer ça, il y aurait deux morceaux de musique que je n'avais pas mis en bonne place. Et maintenant on va les écouter. Alors d'abord il y a tout simplement le commencement de la neuvième symphonie de Beethoven, c'est très long mais tout simplement le commencement, ça commence avec beaucoup de brutalité en fait, enfin doucement et puis ça y est on commence à connaître. Et c'est Furtwängler qui dirige, le grand dirigeant allemand du temps de Hitler qui était un peu renommé extraordinaire, mais on a pu retrouver, enfin recouvrer le son de l'orchestre comme il était avant, mais ça sera très court et puis après, alors Bach, alors Bach, alors impersonnel, mais grande puissance, mais c'est comme une cathédrale, c'est pas le petit bonhomme, le petit dictateur qui est en train de renforcer son égo.
[1:24:23] Beethoven non plus, mais enfin, c'est quand même très personnel. Bon, alors, vous l'avez là, oui ? Neuvième.
[1:24:35] Ça commence doucement.
[1:26:00] Voyez, c’est très personnel, confrontation, c’est ça qui fait les guerres. On en est très proche Heureusement, peut-être que ça n'ira pas, mais si ça arrive. On a vécu la guerre, on sait ce que c'est. Enfin, les jeunes ne le savent pas, mais moi je sais ce que c'est que la guerre. C'est imbécile. Alors qu'on pourrait s'entendre. Voilà, alors maintenant, Bach alors. Ça, on appelle ça la volonté divine, mais ne pensez pas à Dieu comme autre, n'est-ce pas? C'est la dimension suprême de votre être. Alors c'est... Attendez, attendez, attendez. Je crois que c'est... Ah oui, c'est numéro 11. C'est numéro 11 sur la... C'est Winter qui joue l'orgue. Bach, l'orgue, il s'appelle Winter, et c'est numéro 11.
[1:27:27] Musique.
Part of Éveil dans la vie versus samadhi : volonté personnelle et volonté divine