Spiritualité de l’avenir : nostalgie du sublime et de la lumière
- Titre
- Spiritualité de l’avenir : nostalgie du sublime et de la lumière
- Date
- December 8, 2002
- Décennie
- Années 2000
- Séquence
- 4
- Ville, État/Pays
- Suresnes, FR
- Lieu
- Fazal Manzil
- Description
- On ne peut pas développer une qualité par sa volonté. En étant à l'affût du sacré, les qualités émergent par elles-mêmes. On introduit le céleste dans le terrestre, même devant le pire des défis. Les exercices avec la lumière facilitent l'essor dans les sphères. Absorbez de la lumière en ouvrant les pores de votre peau et en se représentant la lumière des étoiles. Ensuite, s’identifier à l’aura et être la convergence de la lumière des étoiles. On peut accorder son aura grâce aux couleurs des chakras. Ce sont des exercices pour préparer la vie après la mort.
- Sujet(s)
- pratique de la méditation
- wazifa/wazaif
- musique
- Type d'événement
- Conférence publique / séminaire
- Médium
- Audio
- Transcription
- Taille
- 1:35:29
- Identifiant
- S02F4
- Format
- mp3
- Langue
- fr
- Équipe de numérisation
- Abad
- TajAli Keith
- Hadi Saint-Pierre
- Auteur(s)
- Pir Vilayat Inayat Khan
- Texte complet
-
[0:15] Peut-être du fait que la vôtre est encore plus forte, elle aide les personnes à poursuivre leur nostalgie. Alors il y a la nostalgie du sublime, c’est à dire, dépasser les… ce qu'on poursuit dans la vie, les valeurs auxquelles on attache l'importance pour mettre en priorité le sublime.
[1:33] Et en effet on ne peut pas développer une qualité par sa volonté du fait de sa volonté mais, à partir du moment où on est à l'affût du sublime, du sacré, les qualités émergent par elles-mêmes.
[2:11] Alors qu'on pourra travailler tout ce qu'on voudra pour les développer, ça ne marchera pas. Donc c'est la passion, la nostalgie. La passion ça veut dire être passif eu égard à l'activité divine, n'est-ce pas? C’est la répondance.
[2:51] Et la prière musulmane est basée sur ce dialogue, cette répondance. Si on a la nostalgie du sublime, c'est parce que nous répondons à l'action divine qui cherche à, actualiser le sublime en plein milieu du drame cosmique. Il ne faut pas chercher la messe cosmique là-haut dans les cieux, et n'y chercher les cieux. Là-haut, c'est imbriqué à l'intérieur, de tout le malaise, toute la même terreur du drame lui-même.
[4:06] Peut-être l'exemple le plus poignant, c'est celui d'un déporté, un prêtre déporté dans un camp de concentration qui célébrait la messe le dimanche alors qu'il n'y avait pas d'hostie, il n'avait pas de moyens, quoi que ce soit, mais il a fait ce qu'il a pu sans les moyens du bord pour célébrer la messe. Et le collègue est revenu et l'a frappé, l'a entraîné, l'a fait sortir de là où il était, l'a battu. Alors après il est retourné là où il avait commencé la messe. Il est revenu à quatre pattes parce qu'il ne pouvait plus marcher, et puis il a continué à célébrer la messe. Voilà l'exemple de ce que je veux dire. La messe cosmique en plein milieu de la terreur du drame humain, à son pire, à son état le plus terrible qu'il soit.
[5:36] Alors, pour ce qui concerne notre comportement, c'est se comporter d'une façon belle, alors que les gens agissent d'une manière néfaste. Et on continue à agir d'une façon belle sans rancune on introduit le céleste dans le terrestre, devant le même le pire des défis.
[6:29] Donc maintenant notre méditation nous a conduit à essayer de prévoir quel sera l'impact du changement qui a eu lieu dans notre personne, quel sera son impact sur les circonstances. Donc c'est une prochaine démarche, une deuxième démarche. On a d'abord se représenter comment on pourrait être, et maintenant, comment est-ce qu'on va se comporter maintenant, en se servant des qualités qu'on a développées maintenant, si on se munit de ces qualités. Maintenant, comment est-ce qu'on va se comporter dans ces problèmes ? Alors, au lieu de se lamenter pour causer des problèmes, maintenant, comment est-ce que ces problèmes vont être enfin modifiés, enfin assumer une autre allure à partir du moment où nous avons changé nous-mêmes ?
[8:14] Parce qu'il ne faut pas s'attendre à ce que les gens changent ça leur prend du temps. On doit changer soi-même. Peut-être après quelque temps.
[9:55] Alors, on fait l'apprentissage de la souveraineté. En fait, on est appelé à contrôler sa vie, ses situations, c'est-à-dire à être un souverain de son royaume. Et la souveraineté n'est pas du tout la dictature.
[10:38] C'est… Ça commence par convaincre les personnes autour de vous, de votre authenticité, et que vous êtes en train de poursuivre les mêmes choses que eux recherchent, mais vous avez peut-être davantage d'expérience, alors ils vous font confiance. Alors vous assumez une position de souveraineté sans imposer votre volonté mais tout simplement vous encouragez les gens à accomplir leur but parce que c’est le même but que le vôtre.
[11:55] Et hier, nous avons vu la différence entre la volonté personnelle et puis cette volonté du cosmos universel qui se manifeste dans sa volonté personnelle. Sans succomber à l'ego.
[12:36] Pour Pir-o-Murshid, ce qu'on appelle l'ego dans son sens péjoratif, c'est une fausse représentation de ce qu'on est. Parce que le véritable égo, ça veut dire « je suis », donc le véritable égo, c'est Dieu. Voilà, bien. Nous allons maintenant, ici, nous sommes tournés intérieurement, nous sommes reculés, enfin, nous avons opéré un recul du monde physique, enfin, vous vous souvenez de tout ce qu'on a fait en temps. Mais maintenant nous allons poursuivre une deuxième démarche qui est celle de prendre essor dans les sphères supérieures.
[14:00] Mais, peut-être on va écouter un peu de musique avant de procéder à cette deuxième, d'ouvrir ce deuxième chapitre alors j'ai choisi, la musique qui me qui me bouleverse profondément mais, je n'ai pas, je n'ai pas pu l'écouter alors il faudra peut-être essayer, alors c'est numéro 10 ou 11 de la CD où il y a beaucoup de gribouillages dessus, et je l'ai entouré d'un cercle noir. C'est de la musique orthodoxe. Alors, 10 ou 11, il me semble. Et c'est classé parmi les premiers CD, là-dedans. Il y a beaucoup de gribouillages sur le CD.
[15:22] Et ce n'est pas mon gribouillage à moi parce que c'est encore pire.
[15:34] Vous avez trouvé ? Non ? tiens, apportez le moi, je vais vous le dire tout de suite, s'il vous plaît OK. Ici, il y a une assez délicieux ordonnance.
[16:09] Musique.
[24:02] Voilà, je pense que le meilleur ascenseur pour prendre l'essor dans les sphères, enfin dans les accordages plutôt supérieurs, ce sont les exercices avec la lumière.
[24:30] Parce que la lumière est d'une part un phénomène que les physiciens considèrent comme un phénomène physique. Ce n'est pas de la matière exactement parce que ça n'a pas de masse alors que la matière, de la masse, mais en fait, enfin dans certaines conditions la lumière n'a pas de masse. Mais ce que nous connaissons de la lumière, c'est ce qui affecte nos rétines et ce qui affecte les instruments du laboratoire dans l'interaction, l'interface entre ces instruments et le phénomène de la lumière. Mais nous ne savons pas ce qu'est la lumière lorsque nous ne la percevons pas, et lorsqu'on n'est pas en train d'interagir avec elle par les instruments du laboratoire. C'est ce qu'en effet les physiciens reconnaissent.
[26:04] Donc cela explique pourquoi Grégoire de Nysse avait parlé d'une lumière non physique.
[26:19] Et les soufis en arrivent même à parler de la lumière de l'intelligence. Donc il y a toute une gamme de niveaux de lumière. Donc notre aura n'est pas tout simplement faite de lumière qu'on pourrait appeler physique. Mais enfin il faut commencer par là. Donc, si vous voulez bien, nous allons poursuivre les différentes étapes dans les exercices avec la lumière.
[27:02] Pour commencer, vous savez que, en fait, lorsque notre corps est assujetti à la lumière, ce qui est la plupart du temps, naturellement, les cellules du corps absorbent de la lumière, de l'environnement. Cette absorption de lumière s'effectue, enfin déclenche une transformation à l'intérieur des cellules, des molécules, des atomes. Les électrons tournent autour des protons.
[28:00] Comme par exemple une balle pourrait tourner, le long des murs d'une salle de concert et le proton serait tout simplement peut-être disons comme une orange qui serait au centre de la salle et puis les électrons seraient comme des cerises qui sont en train de tournoyer autour dans les murs. Alors ça c'est évidemment un modèle extrêmement simpliste, ça ne se passe pas comme ça, mais ça donne une idée.
[28:46] Mais au lieu qu'il y ait une salle de concert, il y a plusieurs salles, l'une à l'intérieur de l'autre, et lorsque l'électron, enfin disons l'atome, a absorbé la lumière, l'électron a acquis de l'énergie qui lui permet de ne plus se conformer à l'orbite, enfin on appelle ça un niveau d'énergie, de la première salle de conférence. Elle va donc commencer à gérer dans la deuxième salle de conférence, la salle de concert qui est plus vaste, n'est-ce pas ? Donc un degré, un niveau d'énergie plus élevé. Une orbite on pourrait dire plus large alors donc, nos cellules sont transformées par la lumière par le fait d'absorber de la lumière, mais une fois que l'électron a utilisé et toute l'énergie qu'elle a absorbée de la lumière, de l'environnement, elle retombe dans l'orbite dans laquelle elle était avant.
[30:30] À moins qu'elle ait le toupet de se libérer totalement de l'attrait du proton, et alors elle s'embarque dans l'espace. Alors c'est comme une comète, elle refuse de se maintenir dans la trajectoire ordinaire. Alors ce sont les sannyasins, on appelle ça des free electrons, des électrons libres.
[31:07] Alors ce que je voudrais faire maintenant c'est, à l’inspir, Voyez-vous, ça se passe sans qu'on le sache, sans qu'on y participe. Maintenant, si vous vous concentrez à absorber davantage de lumière, par le fait, par exemple, d'ouvrir les portes, les pores de votre peau, n'est-ce pas ? Alors, il s'ensuit que c'est comme, par exemple, si vous faites un bain de soleil, les pores s'ouvrent. Alors, vous êtes en train d'inviter davantage de lumière de l'environnement. Alors, pour ça, il faut se représenter la lumière de l'environnement, que ce soit la lumière d'une bougie, que ce soit la lumière de l'électricité. Mais moi, je me représente la lumière des étoiles.
[32:17] Et je médite le soir, très souvent le soir, que si on voit les étoiles. Et sciemment, j'essaie d'absorber la lumière des étoiles. Et ce qui est plus la lumière de l'espace, les rayons. Les rayons de lumière, dans l'espace sidéral.
[33:02] Ce qui fait qu'on se relie pour ainsi dire au cosmos entier plutôt que tout simplement la lumière de l'environnement immédiat. Et pour ce faire, j'ai beaucoup étudié ce que disent les astronautes sur leur expérience sur la lumière telle qu'elle est perçue lorsqu'ils se sont éloignés de la planète. Il faut lire ça, ce sera d'ailleurs le sujet d'un de mes curriculums de l’ordre soufi.
[34:05] Ce qui fait qu'on est en train d'entrer dans une sorte d'extase, de se laisser emporter dans l'extase de la lumière. On est enivré de lumière. Alors il s'ensuit que, comme je dis, les cellules même du corps sont vraiment transformées par la lumière, par l'apport de la lumière, la lumière c'est de l'énergie, et d'ailleurs c'est une thérapie, surtout pour le cancer, qu'on peut mettre à bon escient à côté de la radiothérapie.
[35:25] Alors, est-ce que, alors, ça se passe à la rétention du souffle ? Alors, est-ce qu'à la rétention du souffle, vous pouvez saisir ce qui se passe dans les cellules ? Un petit peu, naturellement, pas de façon très concrète, mais on a l'impression qu'il se passe quelque chose, une sorte d'effervescence à l'intérieur des cellules. Les cellules sont en train de vibrer, les électrons vibrent, les atomes vibrent, les molécules vibrent, tout est en mouvement et c'est comme une symphonie, donc lumière et vibration.
[36:29] Alors, les physiciens disent: « les électrons sont dans un état excité. » Donc, un rehaussement de l'énergie dans le corps même, qui déclenche évidemment, pareillement, la même chose au niveau de la psyché, une sorte d'énergie de la psyché qui s'éveille, qui devient très perspicace. Est-ce que vous pouvez faire cela ? Essayez.
[38:13] C'est votre passion de la lumière qui va déterminer cette transformation de votre être. De votre corps et de votre psyché, qui fait que les pensées deviennent claires plutôt qu'amorphes, Plutôt qu'ambiguës. C'est si vous voulez introduire le scrupule de la véracité, de l'authenticité dans la pensée, alors comme dit Boileau, ce qui se conçoit bien s'exprime clairement et les mots pour le dire viennent aisément. La clarté de la pensée. On travaille à tous les niveaux.
[39:40] Maintenant, à l'expir, il faut absolument que vous sentiez la lumière autour de votre corps. Exactement comme on a essayé hier de sentir le champ magnétique. Maintenant, sentir je ne sais pas si le mot c'est le mot exact il n'y a pas de mot pour dire ce que je veux dire… C'est peut-être visualiser que véritablement votre corps est entouré de lumière et cette lumière inter-pénètre également les cellules du corps.
[40:57] Et au lieu de penser que l'aura est une émanation du corps, ce qui est également vrai naturellement parce que les électrons sont continuellement transformés en photons. Et plus on se concentre sur la lumière, plus s'effectue cette transmutation. L’inverse est également vrai.
[41:53] C'est que nous sommes fondamentalement un être de lumière, et notre corps est comme une cristallisation de cette lumière. Une lumière qui est devenue un cristal, pour ainsi dire. Et qui en elle-même absorbe la lumière à son tour.
[42:37] Donc maintenant, vous pensez que... Au lieu de vous identifier avec votre corps et penser que votre corps rayonne de la lumière vous pensez que, votre aura au lieu de penser que votre aura est la lumière que vous avez absorbée de l'environnement, maintenant vous pensez, mon aura c'est la lumière des étoiles qui s'est convergée, comme exactement comme dans un vortex autour d'un axe, qui s'est convergée sous la forme de mon aura.
[43:43] Et puis il y a un flux et un reflux un va et vient donc cette lumière a convergé sur la forme de mon aura, et maintenant elle rayonne, dans le monde étoilé, et sur les autres en fait elle a passé par comment dirais-je elle est marquée par ma personne, donc mon identité je ne sais pas comment dire, la lumière que je rayonne porte, si vous voulez, le code de ma personne, jusque dans le monde étoilé.
[45:06] Alors on peut se représenter très bien le rayonnement de son aura, qui n'a pas de frontières naturellement. Il est en même temps onde et puis ondulatoire et corporel, alors, on appelle ça des particules, alors imaginez donc si vous voulez des photons de lumière qui sont en train de voyager à travers l'espace à une vitesse de, 300 mille kilomètres à la seconde.
[46:17] Une sorte de fulguration de la lumière qui relie votre être au cosmos.
[47:04] Vous voyez, vous distinguez les différentes démarches pour commencer à absorber de la lumière c'était en s'identifiant avec son corps et à ce moment là on absorbe la lumière de l'environnement et même des étoiles, puis dans une deuxième démarche, en s'identifiant avec son aura et à ce moment là on est tout simplement la convergence de la lumière des étoiles, on ne pense plus que l'on est en train d'absorber la lumière, on est cette lumière. Elle rayonne dans le monde de la lumière.
[48:12] Bien, maintenant nous sommes en but d'une démarche encore beaucoup plus difficile. J'espère que vous allez pouvoir me suivre là. C'est que ce qu'on connaît du monde, représente très peu de choses en comparaison avec toute la richesse du monde. C'est comme une couche.
[49:07] Donc, n'est-ce pas que nous enfermons dans la notion que nous nous faisons de la réalité, dans trois dimensions spatiales et une dimension temporelle parce que c'est là la limite de notre imagination, de notre pensée. On ne peut pas, la plupart des gens auraient du mal à se représenter quatre dimensions, plusieurs dimensions de l'espace.
[49:54] Donc, c'est exactement comme ce qu'on entend sur la radio, c'est les rayons sonores qui ont été réduits par la radio. Alors, il faut penser que derrière ce monde que nous connaissons, pensons connaître, il y a un monde énorme qu'on ne peut pas connaître, et qui traverse pour ainsi dire le seuil entre l'inconnu et le connu et se manifeste dans ce monde qu'on appelle existentiel, Et il y a un mouvement vers l'existentiel à partir du subliminal continuellement. Donc on dit qu'une nouvelle étoile est née d'un trou blanc. Une étoile disparaît dans un monde parallèle parce qu'il y a des univers parallèles, une étoile redescend dans le monde subliminal par un trou noir et puis il y a une nouvelle étoile qui émerge, qui est renée, enfin qui émerge du monde subliminal dans le monde existentiel à travers un trou blanc.
[52:05] Alors, et là on va de même dans notre aura. Non seulement nous convergeons la lumière des étoiles, mais il y a une lumière qui émerge des niveaux subliminals de notre être et qui vient renflouer la lumière que nous avons absorbée de l'environnement et la lumière que nous avons convergée des étoiles.
[52:47] Et si il n'en était pas ainsi, il n'y aurait jamais eu de progrès. Donc il faut qu'il y ait une renaissance récurrente de la lumière. Alors pour se faire, évidemment, il faut la chercher dans ses niveaux subliminals qui sont paradoxals, naturellement, et qu'on ne connaît pas.
[53:37] Alors, au lieu de se tourner extérieurement pour absorber la lumière de l'environnement, on se tourne intérieurement. Et je dois dire qu'il y a une façon de respirer, parce que normalement on pense quand on respire, on pense qu'on est en train de prélever la lumière de l'énergie, enfin de l'oxygène et d'ailleurs de l'énergie de l'environnement, alors qu'il y a une façon de respirer, d'inspirer, selon laquelle on est en train de prélever de la lumière, de l'énergie de l'intérieur au lieu de l'extérieur. Essayez de voir si vous pouvez faire ça.
[55:01] Et alors cette énergie passe par le seuil entre le subliminal et l'existentiel.
[55:13] Et à ce moment-là, vous la reconnaissez, vous l'identifiez, vous la saisissez. Il y a une sorte d'énergie qui émerge de l'intérieur et il en va de même de la lumière. Il y a une lumière donc, qui émerge de l'intérieur. Elle n'est pas rayonnante, elle est, comme Pir-o-Murshid dit, toute pénétrante, all-pervading en anglais, mais elle est transformée quand elle passe par le seuil, et devient rayonnante. Rayonnante, c'est-à-dire qu'elle rayonne à partir d'une source localisée dans l'espace. Alors que quand on se tourne intérieurement, on a perdu la notion de la localisation dans l'espace.
[56:34] Parce que l'espace est un cadre que l'on impose à la réalité qui ne peut pas être limitée par ce cadre.
[57:04] Alors maintenant donc, alors consciemment à l'expir, sans penser aux autres formes d'énergie, de lumière que nous avons rencontrées au cours du chemin. Pensez à l'expir que vous êtes en train de rayonner une lumière qui a émergé des profondeurs de votre être et que vous rayonnez maintenant dans l'espace, d'abord dans l'environnement et puis ensuite dans l'espace.
[58:27] Et cette lumière qui était impersonnelle au niveau subliminal porte en elle la marque de votre individualité unique jusque dans l'univers entier.
[58:57] Alors, pour procéder à cette démarche, ce que je fais, moi, c'est méditer si possible, comme ça ne se présente pas toujours la nuit, c'est s'il y a des étoiles, enfin si on voit des étoiles.
[59:52] Et fermez les yeux, à l’inspir pour bien se tourner intérieurement, pour faire appel à cette lumière intérieure. Et puis à la rétention du souffle, pensez que cette lumière est en train de se centrer, de se focaliser. Alors qu'au départ elle était toute pénétrante. Et puis alors à l'expir j'ouvre les yeux, vous voyez c'est pas le même exercice qu'on a fait hier n'est-ce pas ? Maintenant on ferme les yeux, à l'inspir et à la rétention, on ouvre les yeux et consciemment on rayonne de la lumière dans les étoiles.
[1:01:20] C'est peut-être une des interprétations de la sourate du Coran, une lumière sur une lumière.
[1:02:05] Maintenant on va faire la prochaine démarche dans la dimension transcendantale.
[1:02:20] Alors maintenant peut-être vous pourriez prendre conscience de votre aura physique pour commencer, et vous apercevoir qu'en effet on a l'impression qu'il présente des couleurs très différentes, qui changent continuellement, se modifient continuellement.
[1:03:04] Et puis que votre aura a une configuration qui épouse les contours du corps mais l’aura n'a pas de frontières donc c'est une configuration plutôt qu'un profil n'est ce pas? Mais quand même, comme j'avais dit hier je parlais de la forme de la flamme d'une bougie par exemple n'a pas de frontières et c'est pas si vous connaissez les les expériences qui ont été faites par Walter Chappell, à Santa-Fe, un ami. Il a photographié des fleurs avec des rayons ultraviolets. Alors on voit le profil des pétales, mais autour de ce profil, il y a comme une sorte d'émanation de lumière qui épouse les contours d'une façon un peu, pas très définie, n'est-ce pas ? Et en fait, les pétales, les fleurs sont encore plus belles photographiées à la lumière ultraviolette.
[1:04:45] Alors, on est ainsi de votre aura, on y reconnaît la forme du corps, le profil du corps, Mais au-delà, il y a toute une émanation, une région, qui n'a pas de profil, n'est-ce pas ? Mais qui a quand même une configuration. Alors, on y reconnaît... Essayez de voir si vous pouvez faire cela. On y reconnaît une colonne centrale, en fait il y a trois colonnes centrales contiguës, qui correspondent à la moelle épinière et enfin au système central, nerveux central et puis le système autonome. Il y a trois colonnes à l'intérieur et puis les nerfs retiennent davantage de lumière que les ongles par exemple, les cheveux ou les os. Alors il y a tout un réseau de lumière dans l'aura, l'aura est configurée comme je dis et alors beaucoup de lumière au dessus de la tête autour de la tête et plus on médite sur la lumière, plus on a de lumière dans l'aura au dessus de la tête, la corona, la couronne.
[1:07:15] Et puis, comme j’ai dit, quand je parle de l'image, enfin de la forme de votre faciès derrière votre visage, ou plutôt l'inverse, votre visage derrière votre faciès, Alors, ça se passe dans la substance, si je puis dire, de la lumière. C'est-à-dire, votre aura est configurée par votre pensée, par votre accordage, et change continuellement selon votre accordage.
[1:08:19] Et on peut même reconnaître la forme qui est déclenchée par une certaine pensée, un certain accordage. Et même la pollution de la lumière du fait de pensées néfastes, égoïstes, malencontreuses, hypocrites, etc., violentes…
[1:09:17] Et puis d'autre part, oui, peut-être reconnaître, c'est presque comme des feux d'artifice, des étincelles de lumière dans votre aura, de couleurs différentes, enfin qui apparaissent comme des couleurs différentes. En fait, la couleur, c'est tout simplement la façon dont nous interprétons les fréquences de lumière. Alors vous allez reconnaître le rouge, même l'infrarouge, puis le jaune, le bleu, le vert, et normalement ce n'est pas très ordonné. Mais c'est un grand art de pouvoir ordonner les fréquences de lumière dans l'aura du fait de l'imagination. Donc pour vous représenter la couleur rouge dans le bas de la colonne vertébrale.
[1:10:42] Et l'ultraviolet au-dessus de la tête. Ou plutôt l'ultraviolet dans le bindu, c'est-à-dire, je crois que c'est la glande pinéale. Et puis alors, au-dessus de la tête, alors c'est comme un diamant, la lumière incolore dans laquelle il y a des reflets de toutes les couleurs, et entre ces deux pôles de votre être il y a il y a, dans l’aura, deuxième chakra la couleur safran des robes des sannyasins des hindous, et puis un orange comme on appelle ça de madère qu'on trouve qu'on voit très souvent dans, un coucher de soleil et puis dans le chakra du coeur anahata chakra c'est comme un soleil, c'est de l'or.
[1:12:19] Et puis dans le chakra de la gorge vishuddha chakra il y a c'est plutôt verdoyant vert émeraude, mais entre l'or du coeur et le vert émeraude smaragdina n'est-ce pas il y a, un chakra qui n'a pas été reconnu par les yogis parce que ça disparaît à l'âge de puberté, et c'est distribué c'est le corps le centre du, du système immune qui est distribué dans tout le corps il est beaucoup plus ramassé comme je dis dans, son enfance, et alors c'est ce que les bouddhistes appellent la roue de feu.
[1:13:30] Alors cette couleur est difficile à définir entre l'or et le vert. Et puis alors, au niveau des yeux le bleu ciel.
[1:14:13] Un troisième œil, c'est-à-dire une émanation de la glande pinéale, ultraviolet, Et puis, une émanation au-dessus de la tête, comme j’ai dit, c'est comme le diamant, c'est pour ça qu'on appelle cela la sourate du diamant, n'est-ce pas ? Il y a un rapport que je ne vais pas vous compliquer trop la vie pour essayer de... Et d'ailleurs je ne m'y connais pas suffisamment pour décrire la différence entre l'activité de la glande pinéale et l'activité de la glande pituitaire. Et puis il y a la pituitaire antérieure et la pituitaire postérieure. Mais enfin il y a une interaction entre ces deux qui sont des chakras.
[1:15:21] Voilà, alors c'est exactement comme si on accordait à un clavecin ou à un piano, ou un violoncelle, un piano. Si vous arrivez à faire ça, à déterminer la couleur de vos chakras, alors vous arrivez à une grande maîtrise, naturellement, mais une grande congruence, disons, au niveau de votre pensée également. C'est un grand secret pour avoir la maîtrise de la pensée. Le corps joue un rôle dans la congruence de notre pensée.
[1:16:37] Alors maintenant ce qui est intéressant, c'est d'abord vous, chaque jour, par exemple, vous assignez une semaine à travailler avec le chakra dans le bas de la colonne vertébrale, muladhara chakra, et puis deuxième chakra la semaine d'après, etc. N'est-ce pas ? Puis au bout de sept semaines, je ne sais pas, huit semaines, Alors vous passez… à l'inspir, vous passez en revue chaque chakra dans l'ascension, en translatant votre, vous êtes en train de translater votre attention d'un chakra à l'autre au cours de l'inspir. En vous représentant la couleur de chaque chakra.
[1:18:00] Alors dans un premier temps, à la rétention du souffle après avoir inspiré, vous concentrez sur la, lumière incolore au dessus de la tête.
[1:18:27] Et puis à l’expir, alors là vous êtes en train de passer en revue les différents chakras à la descente et c'est un peu comme les lampes dans un arbre de Noël, elles sont reliées, alors c'est comme si vous allumiez la lumière d'un chakra par exemple du troisième oeil et puis ensuite le chakra de la gorge, ensuite le chakra du cœur, etc. Vous translatez votre attention d'un chakra à l'autre, et c'est comme si vous allumiez chaque chakra au cours de la descente.
[1:19:33] Or, plutôt, peut-être il faudrait penser à des bougies plutôt que des lampes. Et donc, vous êtes en train d'allumer la bougie à partir d'un porte-lumière. Et c'est ce que la sourate du Coran appelle une lumière sur une lumière. Une lumière sur lumière. Maintenant, ce n'est pas tout à fait ça, mais on est en train d'y arriver. Mais maintenant, il faut faire une démarche encore plus avancée. Vous faites la même chose qu'on vient de faire mais maintenant à la rétention du souffle vous concentrez sur la lumière incolore seulement vers la fin de l'inspir mais pas à la rétention… A la rétention, vous faites un saut quantum, pour ainsi dire, et vous identifiez avec la lumière de l’intelligence et vous considérez votre aura comme une infrastructure. Au lieu de vous identifier avec votre aura, maintenant vous identifiez avec votre intelligence lumineuse, ce que les Tibétains appellent « the clear light of bliss », la lumière claire de la béatitude.
[1:21:51] Les soufis distinguent entre la lumière qui peut être vue et la lumière qui voit. Alors la lumière qui peut être vue c'est l'aura, mais maintenant la lumière de l'intelligence c'est la lumière qui voit. Ce n'est pas une lumière physique, évidemment. Nous sommes à la limite de ce qu'on veut dire par la lumière. Alors c'est le moment de l'éveil. On a déclenché l'éveil à partir du moment où on s'identifie avec son intelligence, comme ça représente comme une lumière intelligente qui jette sa lumière sur les choses, ça c'est l'éveil, c'est bien l'éveil. On appelle ça l'illumination, l'éveil.
[1:24:40] C'est comme si tout était clair, qu'on voit derrière l'apparence, c'est comme si on était dans les coulisses du monde existentiel.
[1:25:02] Et on voyait l'enjeu, on voyait l'intention, alors que quand on est dans le pétrin on n'y voit pas clair, mais maintenant, ce que le mental, par le raisonnement, ne peut pas résoudre, on a dépassé les limites de l'entendement, et on arrive à une extraordinaire clarté. C'est comme si on avait évidemment c'est pas une très bonne illustration comme si il était possible, de voler tellement loin que l'on n'est plus dans l'univers ce n'est pas faisable mais l’idée qu'on se fait on n'est plus dans l'univers.
[1:26:15] On est lumière intelligence. Et l'aura est tout simplement l'infrastructure.
[1:26:37] Et maintenant à la descente, et c'est là où c'est ça que le Coran veut dire maintenant par une lumière sur une lumière on est en train de, comment dire d'éveiller, peut-être de fomenter la lumière qui émane des chakras dans la descente, par l'impact de la lumière de l'intelligence. C'est ça la lumière, une lumière sur lumière, la lumière de l'intelligence qui éveille la lumière du chakra.
[1:27:54] Alors, vous vous souvenez déjà, hier, on avait, j'ai utilisé le mot chevaucher, on avait chevauché la lumière de son regard par la lumière de l'intelligence. Et maintenant on fait cela, eut égard à chaque chakra. On tourne son intelligence vers chaque chakra et il s'ensuit que le corps est transfiguré par cette action de la lumière intelligente.
[1:28:46] Alors je me permets d'ouvrir une parenthèse ici, parce qu’hier j'avais parlé de ce que je présume naturellement se passe après la mort, enfin après la vie. C'est d'abord un processus qu'on appelle en physique l'ionisation, c'est-à-dire qu'il ne reste que des charges électriques, il ne reste du corps que des charges électriques, comme dans l'homéopathie.
[1:29:36] Donc on continue d'exister, enfin l'infrastructure de son être continue d'exister en tant qu'un champ magnétique ou électromagnétique plutôt qu'un corps de matière. Mais il a la même configuration, etc. C'est le corps qui a été transmis, le corps physique a été transmis en champ magnétique, le corps subtil. Mais il y a un autre phénomène qui s'opère également en parallèle et c'est que les électrons sont transformés en photons.
[1:30:28] Alors, ça dépend de vous. Chacun de nous va passer par des processus différents selon notre degré d'évolution. Mais évidemment ce serait encore mieux si on procédait à la transfiguration du corps physique en corps de lumière plutôt qu'en corps de charge électrique, électromagnétique.
[1:31:17] Alors les exercices que nous faisons maintenant conduisent à cela, c'est comme une préparation. C'est ce que les soufis disent quand ils disent « N'attendez pas la mort pour ressusciter, il faut ressusciter tout de suite maintenant ». On devient très conscient, on est très conscient d'être un être de lumière.
[1:31:49] Et sachez que je ne parle pas métaphore, à l'appui de ce que je dis je peux vous raconter que Donc, si vous allez à Tokyo, par exemple, visiter le docteur Motoyama, dans son laboratoire, il y a des cabines, comme des cabines de téléphone, mais qui sont dans l'obscurité, qui ne laissent pas pénétrer la lumière. Puis, il y a une cellule photoélectrique à l'intérieur. Et vous êtes assis là dans l'obscurité et si vous rayonnez suffisamment de photons ça va déclencher la cellule photoélectrique et ça va allumer la lumière alors vous avez réussi, mais la plupart des personnes ne peuvent pas le faire à moins qu'on ait beaucoup médité sur la lumière et si on a médité sur la lumière, en effet, c'est un test, on pourrait faire ça ici d'ailleurs, c'est une question de technologie, on pourrait créer un appareil comme ça ici, vous allez pouvoir vous tester. Moi je me suis présenté là, j'ai essayé, puis j'ai essayé de rayonner beaucoup de lumière, rien ne s'est passé. Alors j'ai dit voilà, j'en sais de la lumière et puis je ne peux pas le faire moi-même. Alors à quoi bon? Bon. Et alors, ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit, oui, mais je me souviens que j'avais travaillé, enfin, je m'étais concentré sur la lumière céleste, pas la lumière physique, la lumière céleste. Que je vous ai raconté combien j'étais ému à regarder dans les yeux d'un bébé sur lequel l'ombre de la vie n'a pas encore recouvert le rayonnement de lumière de ses yeux. Alors j'ai pensé à ça. Et tout de suite, la lumière s'est déclenché. Tout de suite. Donc c'est pas avec la volonté, n’est-ce pas? C'est accordage.
[1:34:33] Vous pouvez faire ça on va essayer de faire ça.
[1:34:40] Bon alors ce n'est pas de la métaphore ce que je vous raconte on peut le démontrer, Oui, évidemment, il n'y a pas de solution de continuité entre les différents niveaux de lumière.
Part of Spiritualité de l’avenir : nostalgie du sublime et de la lumière